JMISA AMERIQUE DU SUD

55°00'298''S Terre de Feu

Vendredi 30 novembre, USHUAIA

 

Lundi 19 novembre, Punta Loyola, 45 km
de Rio Gallegos. Sur cette plage s'est échoué le Marjorie

Glen il y a plus de 100 ans, le 14
septembre 1911. Ce navire de marchandises construit en 1892
transportait des tonnes de charbon pour l'usine Braun et Blanchard de
Rio Gallegos et ramenait laine et viande de mouton. Il prend feu le 9
septembre 1911 et dérive jusqu'à Loyola. Il n'a pas bougé depuis
et a servi de cible aux militaires argentins qui s’entraînaient au
tir C'est très impressionnant de voir cette énorme carcasse dans ce
paysage au milieu de nulle part. Nous passerons la nuit là avec
Anne, Stéphane et les garçons. Merci Anne pour les infos sur ce
bâteau.

       

 

 

 

       

 

 

Le lendemain, vent fort et glacial,
nous reprenons la route, toujours plus au sud, direction la Terre de
Feu. Petit arrêt à la laguna Azul, une trentaine de km plus loin.
C'est un ancien volcan, le cratère est rempli d'eau. De part et
d'autre de très anciennes coulées de lave forment un paysage
surprenant.

 

 

 

  

 

De là, nous passerons la frontière
Argentine Chili 35 km plus loin. Nous voyons le paysage se
transformer au fur et à mesure que nous roulons (encore sur du
ripio). Apparaissent des petites maisons blanches aux toits rouges
posées ça et là sur des collines verdoyantes. Nous roulons 200 km
au Chili puis repassons en Argentine.

 

En chemin, nous nous arrêtons voir une
colonie de manchots empereurs à 14 km de l'estancia Onaissin. Cette
petite colonie de pinguinos Rey est unique. Ils se sont installés
sur un terrain privé un jour et reviennent toujours à cet endroit
pour nicher et élever les petits. Un vent glacial souffle, Jean-Marc
brave le froid pour faire des photos de cette magnifique espèce que
l'on ne retrouve qu'en Antarctique.

 

        

 

                                                        

 

  

Sur le bord de la route, arrêt inopiné
pour contempler une famille de renards, maman et ses petits!Super
moment...

 

 

 

 

Pour aller à Ushuaia qui est une île,
on prend un bac pour traverser le détroit de Magellan. La mer est
démontée, ça nous rappelle de vagues souvenirs !

 

 

     

 

                        

En traversant le pays, nous trouvons
beaucoup de derricks sur la route, la région est très riche en
pétrole, il y a énormément de forages.

 

 

             

 

Nous nous arrêtons à Tolhuin passer
la nuit, superbe petit village au bord d'un lac, entouré de
montagnes. Nous comptons y passer quelques jours au retour.. photos
dans le prochain article.

 

Adieu la pampa... nous nous retrouvons
dans de superbes paysages verdoyants, des arbres, de l'eau, la
montagne...

 

Une cinquantaine de k m avant
Ushuaia, nous sommes surpris par la neige, on ne s'y attendait pas du
tout, surtout à cette période de l'année. Vendredi 23 novembre
donc,  nous sommes dans la ville la plus australe de l'Argentine.
Depuis notre dernier passage il y a 4 ans, rien n'a changé. Ce n'est
pas le petit village de pêcheurs des années 80.Plus de 60 000
habitants, la ville d'Ushuaia profite un peu trop de son statut de
ville de bout du monde, c'est très touristique. 

 

On se pose dans un camping municipal où
se trouve la gare du train de fin du monde et le golf d'Ushaia, face
à des versants montagneux qui nous rappellent les Pyrénées, or,
nous sommes au bord de la mer. Le contraste est saisissant.

 

     

 

 

     

 

Lundi 26 novembre, nous empruntons une
piste pendant une centaine de km qui nous mènera jusqu'au point le
plus au sud de notre voyage... S 55°00'298'' La route du bout du
monde, après l'estancia Moat. On ne peut pas aller plus loin avec un
véhicule. Nous passons 3 jours et 2 nuits au bord du rio Moat en
pleine nature sauvage et tranquille. Là, nous surprenons des
castors. C 'est relativement difficile d'en voir, ils sortent
surtout la nuit. Nous en voyons tôt le matin, tard le soir, ce qui
explique le manque de lumière sur les photos. Un renard aussi nous
passe tranquillement à côté.

 

Ballade jusqu'au phare où nous prenons
l'ultime point GPS. Nous sommes quand même encore à quelques 3925
km de l'Antarctique. Ce petit bout de terre est balayé par des vents
violents, le climat y est très rude, les conditions de vie hostiles.
Dans ce paysage fantastique, les arbres semblent torturés, ils ont
un petit air penché ; On voit bien d'où vient le vent.

 

Deux estancias persistent, celle
d'Harberton, très touristique, et l'estancia Moat, encore plus
perdue. Un gardien y vit avec ses chiens ; ils sont habitués
les habitants ici à cette vie  rustique en pleine nature.

 

           

 

   

 

  

      

 

 

 

 

 

 

 



30/11/2012
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