JMISA AMERIQUE DU SUD

VALDES ET LES BALEINES

       vendredi 26 octobre, playa doradillo

 

           On quitte Buenos Aires le samedi 13 octobre pour une journée de liaison, 500 km jusqu’à Bahia Blanca. Après quelques courses dans un supermarché, il est déjà 20 h 00 la nuit est tombée. Pas facile pour trouver un emplacement pour passer la nuit. On demande à un gardien où on peut stationner,
il nous indique une station essence proche. On commence à s’installer et là une personne arrive et engage la conversation « vous savez, on est samedi soir il risque d’y avoir du bruit, venez plutôt vous garer devant chez moi, j’habite dans une résidence, c’est tranquille et beaucoup plus sûr »On le suit, et, arrivés devant chez lui, on le remercie. Il est 22 heures, il est temps de s’installer pour la nuit. Mais Andres nous invite à rentrer et nous présente son épouse Carmen. Nous voilà à discuter,  puis il nous dit « on va manger une assado ensembles, nous vous invitons au restaurant ».(assortiment de plusieurs morceaux de viande grillés au feu de bois)

Il est 23 h 00, c’est l’heure du dîner ici en Argentine. On passe une merveilleuse soirée en leur compagnie.

Le lendemain ils nous ont préparé un petit déjeuner, on avait décidé de partir tôt mais on reste encore avec eux jusqu’au déjeuner ; on a du mal à partir après cet accueil chaleureux, on a parlé pendant des heures de nos pays respectifs, de la façon de vivre de chacun. Ils sont fascinés par notre voyage. ENCORE UN GRAND MERCI A LA FAMILLE OCARANZA , nous avons vraiment apprécié ces moments et cet accueil spontané. C’est vrai qu’ici et dans toute l’Amérique du Sud, les gens sont comme ça, simples et accueillants. On s’échange nos adresses et on reprend la route.

 

                  

 

 

 

           Dimanche 14, la route de Patagonie, de grandes lignes désespérément droites, nous descendons vers le sud la végétation est de plus en plus aride, plus d’arbres mais des petits buissons ; nous croisons quelques animaux.

 

 

  

                                                                          

 

 

 

 

 

                 

     Prochaine destination El Condor, un endroit où se trouve la plus grande colonie de perroquets de Patagonie. Ils nichent dans des falaises et sont à peu près 100 000. Le ciel est gris mais le site est vraiment grandiose. Ca piaille ça vole de tous les côtés (les photos desdits perroquets ont été faites pas Isabelle et Francis qui sont passés là quelques jours avant). Au coin d’une rue, dans ce petit village de 400 âmes, nous tombons par hasard sur nos amis aveyronnais, Anne Stéphane Rémi et Hugo.

           

                  

 

                     

 

Le mardi 16 octobre, de nouveau sur la route, direction Puerto Madryn.  Une destination très
attendue puisque c’est ici que nous verrons des baleines. On arrive tard sur la plage Doradillo, elles sont bien là, elles passent avec leur petit à 10, 15m du bord de la plage, se mettent sur le dos, tapent l’eau de leur énorme queue, c’est fascinant !!! un super cadeau d’anniversaire pour Jean-Marc. Dans la
nuit,  depuis le camping-car, on les entend souffler et chanter. Cet endroit est idyllique nous sommes envoutés, on y passe 8 jours. Au milieu de notre séjour nous partons pour 3 jours à la Péninsule Valdes 60 km plus loin.  Cette presqu’île de 3600 km² est une réserve classée au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO et abrite beaucoup d’animaux marins, terrestres, différentes espèces d’oiseaux…  Nous roulons beaucoup de km sur de la piste poussiéreuse et bivouaquons sur une plage sauvage d’où nous pouvons apprécier de superbes couchers de soleil. Nous faisons le tour de la
péninsule, et nous apercevons des lions de mer, pingouins, éléphants de mer, nandous, guanacos, tatous… Dommage pour les orques qui sont très rares à cette période. Puis nous retrouvons notre site préféré où les baleines nous offrent un spectacle époustouflant.  C’est ici dans ces eaux plus chaudes et peu profondes que naissent leurs petits, qu’ils sont nourris (200 l de lait par jour) et apprennent les rudiments de la vie avant de partir vers l’antarctique. De grands moments de bonheur, contemplation
et sérénité que nous partageons avec nos compagnons de route. Même dans nos rêves les plus fous nous ne pensions pas voir des baleines aussi proches. C’est la baleine franche australe, qui mesure jusqu’à 14 m, pèse 35 à 40 tonnes. Le baleineau lui, mesure 5 m à la naissance et pèse déjà 3 tonnes. Il est gris clair et devient noir une fois adulte.  Nous en avons vu un qui était blanc, chose relativement rare. Ici bien entendu nous n’avons pas de connexion internet, nous repartons à Puerto Madryn pour envoyer ces quelques lignes, refaire quelques courses, et après peut-être revenir ici encore un peu, partir vers le sud… on verra bien, c’est l’avantage d’avoir le temps.

 

 

        

 

 

 

   

 

                         

 

 

   

 

        

 

 

 

        

 

 

             

 

          Seuls au monde, enfin presque, Anne Stéphane et les enfants sont juste derrière!!!

 

 

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26/10/2012
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