JMISA AMERIQUE DU SUD

DES ELEPHANTS DES LIONS ET DES PINGOUINS

Samedi 27 octobre

 

On reprend la route, direction Punta Ninfas. De la piste pendant 70 km, rien de tel pour caler la
vaisselle dans les placards ! Et la poussière qui s'infiltre partout ! Le ripio qu'ils appellent ça ici.

Arrivés sur le site, en fait on est sur une falaise, c'est sauvage. Sur la plage, 80 m plus bas, il y a
des familles d'éléphants de mer, vautrés dans les galets (le mot est faible). Ils sont très cools, les petits sont trop mignons, parcontre les mâles, quel nez... On leur rend une petite visite. Plus loin, des lions de mer, d'une jolie couleur marron, un peu plus toniques que les précédents, le mâle est reconnaissable par sa crinière. Il n'est pas recommandé de passer trop près d'eux, ils peuvent être agressifs. Le tout est de ne pas les déranger, ils se laissent même prendre en photo. En fait ce n'est pas une réserve, ils sont vraiment dans leur élément naturel, ce qui est intéressant c'est un endroit où il n'y a pas trop de touristes.

 

         

 

                       

 

 

Plus loin sur la plage, quelques
pingouins ont élu domicile ; ils se dandinent sur les galets,
se laissent entraîner par les vagues pour aller se baigner. L'un
d'eux, nullement perturbé par notre présence pose pour la photo
souvenir et se laisse approcher à quelques centimètres. C'est un
moment hors du temps, de paix et de sérénité, on entend juste le
bruit des galets entraînés par le flux et le reflux de la marée.

 

 

 

 

               

 

 

                  

 

 

 

 Un  soir sur la falaise Jean-Marc voit arriver un pick-up, une personne essaie de téléphoner, visiblement
ça ne passe pas ; il lui propose notre téléphone, rien à faire. En discutant avec lui il apprend qu'il est propriétaire d'une petite estancia un peu plus loin et il nous invite à la tonte des moutons demain, c'est le dernier jour. Le lendemain matin nous arrivons dans son estancia quelques km plus loin. En  fait de petite propriété, 5000 moutons, et 15000 hectares ça nous laisse rêveur . La tonte n'a pas encore commencé, ils sont en train de marquer quelques brebis. Les tondeurs sont des professionnels qui se déplacent d'estancia en estancia. Ils sont une vingtaine, se déplacent avec leur bus (et quel bus!) ils ont leur camion avec le
groupe électrogène qui fait fonctionner les tondeuses. Une grange immense, 8 tondeurs, 2 contrôleurs, 4 trieurs, 2 qui pèsent la laine de chaque mouton, qui va  ensuite dans des ballots de 250 à 300 et tout ça compacté... sous l’œil vigilant du patron qui tient les comptes. Chaque laine récupérée est pesée, à chaque mouton correspond une feuille nominative et quantitative ; des prélèvements sont effectués,
tout sera analysé pour partir vers l'Europe, essentiellement l'Italie. Ce fut une matinée très intéressante.

 

 

                                                

 

 

     

 

 

             

 

 

       

 

 

                

                                                                                              Sebastian propriétaire de l'estancia

 

 

Le soir, arrivée à Gaiman, petite ville galloise. On s'arrête dans un camping surtout pour le grand
nettoyage de la « casa rolante » intérieur, extérieur (piste = poussière extrêmement sournoise et tenace). Des courses, du linge propre, on repart 2 jours après, avec la petite famille aveyronnaise, Anne, Stéphane et les enfants, vers Dique Florentino Ameghino, village situé au cœur d'un canyon,  d'immenses rochers
rouges, de l'eau verte qui serpente, c'est un véritable oasis en plein désert, quel calme et quel contraste avec cette région si aride.

 

 

                 

 

 

Le 2 novembre nous allons visiter la plus grande réserve de pingouins du pays, Punta Tombo. Après  60 km
de piste de terre on arrive à la réserve où il n'y a pas beaucoup de touristes. Un centre d'informations nous apprend la vie des pingouins, leur migration et la population de différentes espèces dans le monde. Sur le site surveillé par des gardes parc on peut les approcher de très près, ils nous passent devant, notre présence ne les dérange pas du tout, ce sont des animaux très curieux ; en ce moment ils couvent leurs œufs, les parents se relayent, lorsque l'un couve, l'autre peut aller se nourrir d'anchois principalement. En février mars, lorsque les petits ont atteint leur taille adulte, toute cette colonie repart dans les eaux du Brésil, ils ne reviendront ici que pour la nidification.

 

 

     

 

 

 

 

                                    

 

 

On nous a parlé d'un petit village de pêcheurs vraiment typique (qui se dit capitale mondiale du
saumon!!!) Camarones, nous nous y rendons, 120 km,ici on n'a pas la même notion des distances.

Pour un petit village de pêcheurs, il n'y a aucun bateau dans le port. On arrive là un  dimanche matin et on marche dans ce petit village de 1000 âmes et on ne croise absolument personne. Les rues sont très larges, il n'y a pas de voitures. Une impression bizarre se dégage de cet endroit mais on est bien ici.

 

 

 

        

 

 

                  

 

 

Lundi 5 novembre, nous continuons notredescente vers Comodoro Rivadavia avec deux français que l'on a
rencontré au camping, Lisa et Laurent, tous les deux vétérinaires, ils font le tour de l'Argentine pendant 4 mois. On adore toutes ces rencontres improvisées tout au long de notre voyage.

 

 

 

   



05/11/2012
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