JMISA AMERIQUE DU SUD

UN ENDROIT QUI VAUT LE DETOUR

jeudi 15 novembre (Puerto San Julian)

 

Toujours plus au sud on quitte le Chubut pour la région de Santa Cruz. Puerto Deseado ; pour y

arriver, de grandes lignes droites à perte de vue et rien autour pendant plus d'une centaine de km.

 

 

 

Nous continuons notre descente de la route 3 côté atlantique pour une halte d'une semaine !

Petite bourgade où nous devions faire un bref arrêt (Darwin et Magellan y  sont  passés bien avant nous). Entre les journées visite de sites, excursions ballades et farniente nous n'avons pas vu le temps passer.

 

 

     

 

Bivouac dans un camping face à la mer, gratuit le camping, ouvert aux 4 vents (c'est pas peu dire), on a eu une grosse tempête, vents à 130 km/h.

 

             

 

Samedi 10 novembre, nous partons en excursion en bateau pour visiter l'île aux pingouins. Des pingouins on en a vu beaucoup mais comme ceux là jamais. Ce sont des gorfous
sauteurs ils ont un sacré style, plus ramassés que les pingouins de Magellan, ils ont des yeux rouges, des plumes jaunes autour des yeux.. C'est la seule colonie en Amérique du Sud, nous passons plus
de 2 heures à les observer, ils sont très zen.

 

              

 

                  

 

 

 

                    

 

 

 

 

                     

 

 

 

 

 

Des dauphins de commerson nous accompagnent tout au long du trajet, sautant tout autour du zodiac.
Ils sont très beaux, noirs et blancs, sont très joueurs. Jean-Marc en laissant la main à ras de l'eau arrive à en toucher 2. Par contre ils sont beaucoup plus rapides que nos appareils photos, donc
pas de photos.  Sur cette île nichent également des milliers de pingouins de magellan, c'est la saison où ils couvent leurs œufs. Ils sont un peu déçus on passe sans les regarder, on est venu sur
cette île pour voir surtout les autres pingouins ! A l'autre extrémité de l'île se trouve une grosse colonie de lions de mer ; lorsqu'on les observe avec le vent dans le dos, tout est parfait. Mais quand le vent tourne, quelle odeur , on se croirait à côté d'une usine de nuoc man. Nous passons une excellente journée.

 

 

 

         

 

 

           

 

 

Le lendemain nous partons voir cette fois-ci des cormorans gris à pattes rouges et aux yeux splendides. L'observation n'est pas très facile ils nichent dans une falaise, c'est assez périlleux pour faire des photos.

 

       

        

 

                         

 

 

 

 

                              

 

Nous passons de super moments, bieninstallés à Puerto Deseado. Nous rencontrons une famille
d'argentins en train de faire une « assado » à côté de nous. Dans les minutes qui suivent ils nous apportent quelques morceaux de viande grillée. Au cour de la conversation, on apprend que Luis est patron pêcheur sur un bateau. Il part chez lui et revient avec une cagette de gambas que nous ferons griller le soir même. Encore un exemple de l'hospitalité et la convivialité des gens d'ici.

 

Nous rencontrons pas mal d'autres voyageurs, français, suisses belges... en famille, qui comme nous,
suivent cet itinéraire dans cette fabuleuse région de la Patagonie.

 

Il y a 150 millions d'années les conditions climatiques et géologiques (éruptions volcaniques) sont
réunies pour qu'aujourd'hui l'on puisse observer un phénomène exceptionnel. Une immense forêt de proaraucarias, un climat humide et une intense activité volcanique...Des millions d'années plus
tard, l'érosion a fait son œuvre. Sur 15000 hectares s'étend le parc des bois pétrifiés, unique au monde. Nous suivons un sentier et découvrons d'énormes troncs d'arbres minéralisés, de grosses
bûches, des éclats de bois pétrifiés. Certains de ces arbres dont le diamètre peut atteindre 3m mesurent près de 35 m de haut. Ce site protégé et désertique est magnifique. A l'entrée, un garde
parc nous accueille, dans un petit musée où sont représentés quelques spécimens, pierres, fossiles, géodes,  Il est interdit de ramasser le moindre petit bout de bois (euh caillou), ce site a été pillé avant d'être protégé. Comme dit le garde, c'est très tentant. Pour arriver jusqu'à cet endroit fabuleux, nous avons emprunté une piste en ripio pendant 50 km (après 200 km de « bonne route »).

 

 

                 

 

 

               

 

   

 

 

  

 

 

 C'est vraiment loin de tout, ça se mérite et ça vaut vraiment le détour. De plus, tout au long du chemin nous croisons beaucoup de guanacos, ces animaux fiers et élégants.

 

             

 

 

      

 

 

Mercredi 14, on reprend la route en direction d'un nouveau parc. Le vent s'est encore levé la conduite
n'est pas des plus facile. Sans le vent on n'appellerait pas cette région la Patagonie.

 

 

La pensée du jour

 

le touriste pense déjà à son retour alors que le voyageur ne sait même pas si il va revenir " ...

 

 

 

 

 

 



15/11/2012
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